1ère lettre
Cher Monsieur Sylvain
Paris le 18 août 1917
Les salles de bains seront bientôt montées, cela ne va pas aussi rapidement que je le désirerais par suite de difficulté d’avoir des ouvriers et aussi certains matériaux. Dans tous les cas je m’occupe beaucoup de votre affaire et c’est pour la mieux suivre que j’ai renoncé à prendre des vacances. Le sous-sol sera bientôt terminé, le carrelage est fini.
Bien cordialement à vous
H. Fivaz
2ème lettre
Paris le 2 mars 1918
Je ne veux pas attendre plus longtemps pour vous écrire et vous accuser réception de vos lettres dont j’ai pris bonne note. D’abord je vous félicite de vos croquis qui sont très explicites. Vous finirez dans la peau d’un architecte ! Je voudrais finir dans celle d’un hôtelier mais c’est plus difficile !! J’attendais pour vous écrire plus longuement d’en avoir terminé avec Ebertson. Je me suis mis d’accord avec lui pour toutes les suppressions inutiles ou qui peuvent attendre. Il devait m’en donner le chiffre mais je l’ayant pas reçu encore je tiens à vous dire que nous arriverons à diminuer son total d’une façon appréciable. Vous comprendrez son chiffre que je vous ai communiqué quand vous saurez que la hausse sur les tuyaux est de 280% et sur les cuivres 600%, et la main d’œuvre a au moins doublé et on ne peut en avoir suffisamment. Si nous avions fait ces travaux il y a un an nous aurions économisé au moins 50%. Je crois d’ailleurs que cela va toujours en augmentant.
A la hâte et à bientôt. Cordialement à vous,
H. Fivaz